Dans ses précédentes réalisations, Adia Millett ouvrait déjà de singuliers paysages. Il arrive que l’artiste prenne le parti-pris de relire les éléments constitutifs. Par exemple elle se débarrasse de ce qui est compliqué dans la forme. Une montagne se réduit à un simple triangle. Une forêt se compose de sphères qui s’imbriquent les unes dans les autres. La réalité nouvelle est forcément singulière. Mais si l’on y réfléchit de plus près, pas certain qu’un insecte voit l’herbe qu’il a devant lui de la même façon qu’une caméra à infrarouge ou un enregistreur phonique. La réalité est fluctuante. Et ce sont ces fluctuations qu’Adia Millet traduit.
« The Moon is always full » participe à ce jeu de construction et de déconstruction. Millett démonte les choses (et les idées), elle enlève, elle déplace, elle raccommode et livre ainsi des histoires en mutation. « La lune est toujours pleine » par exemple, figée dans un cosmos de couleur incertaine, qui hésite entre les saisons, les époques, les appartenances qui ont été et ne seront plus.
Artwork
Millett démonte les choses (et les idées), elle enlève, elle déplace, elle raccommode et livre ainsi des histoires en mutation.
Originaire de Los Angeles, l’artiste a suivi de multiples formations, comme le prestigieux Whitney Museum Independent Study Program (2001), et un programme de résidence au Museum in Harlem. Ses travaux ont été depuis montrés dans de nombreux lieux comme les musées d’art d’Atlanta, de Chicago, d’Harlem ou de la Nouvelle-Orléans et de Santa Monica. Dans nombre de ces lieux, elle a également enseigné, comme artiste résidente. « La Lune » marque en fait une autre étape importante de son travail. Le satellite, selon des nouvelles dispositions, resterait à une place apparemment définitive. A l’inverse, l’ombre humaine pourrait changer pas de taille et de matière.
Dans ses précédentes réalisations, Adia Millett ouvrait déjà de singuliers paysages. Il arrive que l’artiste prenne le parti-pris de relire les éléments constitutifs. Par exemple elle se débarrasse de ce qui est compliqué dans la forme. Une montagne se réduit à un simple triangle. Une forêt se compose de sphères qui s’imbriquent les unes dans les autres. La réalité nouvelle est forcément singulière. Mais si l’on y réfléchit de plus près, pas certain qu’un insecte voit l’herbe qu’il a devant lui de la même façon qu’une caméra à infrarouge ou un enregistreur phonique. La réalité est fluctuante. Et ce sont ces fluctuations qu’Adia Millet traduit.
“The Moon is always full” participe à ce jeu de construction et de déconstruction. Millett démonte les choses (et les idées), elle enlève, elle déplace, elle raccommode et livre ainsi des histoires en mutation. “La lune est toujours pleine” par exemple, figée dans un cosmos…